Standard&Poor's dégrade la note de l’Ukraine à SD, celle du défaut de paiement
L’agence internationale de notation financière Standars&Poor’s a revu à la baisse la note en monnaie étrangère de l’Ukraine, auparavant établie à CC, vers SD, ce qui équivaut à «default sélective».
La raison principale de cette décision a été le non-paiement de 500 millions de dollars d’obligations, qui aurait dû être effectué le 23 septembre, d’après le site officiel de l’agence.
Standars&Poor’s a dans le même temps maintenu les notes de Kiev à long et à court terme pour sa monnaie nationale à CC+/C.
La Banque mondiale accorde un prêt de 440 millions d'euros à l'#Ukraine, déjà très endettée http://t.co/aSklH7j6otpic.twitter.com/088hbF0OE4
— RT France (@RTenfrancais) 17 Septembre 2015
A la veille de cette date, le gouvernement ukrainien a pris la décision de suspendre tous les paiements sur sa dette publique dans le cadre de l’accord de restructuration mis en place avec ses créanciers. Conformément à cet accord atteint fin d’août, l’Ukraine obtient l’effacement de 20 % de sa dette, soit 3,6 milliards de dollars (3.2 milliards d’euros), celle-ci s’élevant à 18 milliards de dollars (16 milliards d’euros).
En réaction, l’agence de notation Fitch a dégradé la note de l’Ukraine à C, «défaut imminent».
#Kiev doit rembourser sa #dette de 3 milliards de dollars à Moscou avant le mois de décembre http://t.co/bkW0cXyYISpic.twitter.com/clA84KVqxU
— RT France (@RTenfrancais) 8 Septembre 2015
Cependant, l’Ukraine continue toujours de discuter les conditions de la restructuration de sa dette avec la Russie, un des créanciers de Kiev les plus importants, qui détient des obligations d’une valeur de trois milliards de dollars (2,7 milliards d’euros). Moscou refuse d’accepter les conditions de Kiev, les deux parties menaçant de traduire l’affaire devant la justice pour obtenir gain de cause.