Ukraine: le rôle de l'UE se résume à «donner gentiment les munitions payées par ses citoyens», selon Zakharova

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Ukraine: le rôle de l'UE se résume à «donner gentiment les munitions payées par ses citoyens», selon Zakharova Source: AFP
Josep Borrell et Volodymyr Zelensky en octobre 2023 à Kiev (image d'illustration).
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La porte-parole de la diplomatie russe a estimé le 26 mars que la récente déclaration de Josep Borrell était révélatrice des véritables objectifs occidentaux. Celui-ci a admis que la défaite de la Russie était nécessaire pour les intérêts des Européens et des Etats-Unis «en tant qu'acteur global».

«C'est la première fois que le représentant des régimes occidentaux parle avec tant de sincérité de ce qui se passe. Il n'est pas question de leur "amour des Ukrainiens", que les Occidentaux ont presque détruits, mais du désir des Etats-Unis de maintenir leur hégémonie», a déclaré Maria Zakharova dans un post publié ce 26 mars sur sa chaîne Telegram.

Elle réagissait aux propos du Haut Représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, qui avait affirmé la veille dans une interview à la chaîne américaine CNN que l'UE «ne pouvait permettre à la Russie de gagner cette guerre». «Sinon», avait-il ajouté, «les intérêts de l'UE et des Etats-Unis en pâtiront. Ce n'est pas qu'une question de générosité ni de soutien à l'Ukraine parce que nous aimons les Ukrainiens.» Le chef de la diplomatie européenne a en outre estimé qu'une victoire de l'Ukraine était «dans le propre intérêt des Européens», ainsi que dans celui des Etats-Unis qui, «en tant qu'acteur global (...) veulent être considérés comme un partenaire responsable, garantissant la sécurité de ses alliés».

Josep Borrell s'exprimait dans un climat de fortes tensions intra-européennes à la suite des propos d'Emmanuel Macron refusant d'exclure un envoi de troupes en Ukraine, s'ajoutant à l'inquiétude occidentale alors que l'aide américaine est toujours bloquée au Congrès.

L'angoisse est d'autant plus vive que l'élection présidentielle américaine pourrait provoquer des renversements stratégiques. Selon des propos rapportés par le Premier ministre hongrois Victor Orban à l'issue d'une rencontre avec Donald Trump le 11 mars dernier, ce dernier «ne donnera pas un centime» à Kiev. L'ex-président américain a aussi menacé le 10 février de ne plus garantir la protection des alliés de l'OTAN face à la Russie s'ils ne s'acquittaient pas de leur participation financière à l'Alliance.

«Les démocrates libéraux ne savent que détruire» selon Zakharova

Zakharova a de surcroît dénoncé l'absence de représentativité de l'UE, cantonnée à «donner gentiment les munitions payées par ses citoyens, à qui personne n'a demandé leur avis».

La porte-parole de la diplomatie russe a aussi fustigé des «démocrates libéraux qui ne [savent] que détruire, considérant que cela garantit leur domination». Un commentaire qui intervient alors que la Serbie commémorait le 24 mars les 25 ans du bombardement du pays par l'OTAN.

Ces dernières semaines, l'Ukraine a conclu des accords militaires bilatéraux avec plusieurs pays européens, dont l'Angleterre et la France. L'accord avec Paris, daté du 16 février et prévu pour une durée de dix ans, comporte notamment une aide militaire de trois milliards d'euros afin de «faire en sorte que les forces de défense et de sécurité ukrainiennes soient en mesure de rétablir pleinement l'intégrité territoriale de l'Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues depuis 1991». Il comporte un volet de coopération dans le domaine de l'industrie et la défense visant à «développer la base industrielle de l'Ukraine».

De son côté, Moscou dénonce, depuis la mi-janvier et l'annonce par Emmanuel Macron de la livraison de 40 missiles Scalp supplémentaires à Kiev, l'implication croissante de Paris en Ukraine. Lors d'une interview le 13 mars, Vladimir Poutine avait averti que la Russie n'aurait pas de «lignes rouges» envers ceux qui n'en ont pas avec elle. Le dirigeant russe a toutefois aussi tendu une main à Paris. «La France pourrait jouer un rôle dans la paix, tout n'est pas perdu», a-t-il déclaré le soir de sa réélection le 17 mars, alors qu'il était questionné sur les déclarations de son homologue français sur un éventuel déploiement de troupes occidentales en Ukraine. 

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